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Le site n’est pas simple à trouver car c’est la pointe d’un plateau émergeant d’un fond sablonneux. Le fond est à 30 m pour cette plongée, mais il est facile d’aller chercher plus jusqu’à la zone des 35/36m.
Des petites grottes, des canyons, des failles et de la grosse flore. Ici les anémones perles portent mal leur nom car elles font pour la plupart 2 à 3 cm de diamètre. Congres, homards, tourteaux, raies. Plongée bio et profonde.
Plateau rocheux sur un fond de 13 à 20m au sable, cette plongée est faite en dérive en règle générale. Pas moins de 400m à voir défiler sous vos yeux sans trop d’efforts.
La flore et la faune fixées sont omniprésentes : éponges, gorgones, lèches-doigts,.. mais aussi congres, homards, raies et roussettes peuvent agrémenter votre plongée.
L’île située au large de l’Herbaudière renferme toute une histoire autour de la piraterie. Elle est Le lieu de l’île où seuls les gens de mer peuvent se rendre.
Au fond, les roches flirtent avec les coques et seuls ceux qui connaissent parfaitement la zone osent se risquer à marée basse. Sur ses côtes, les roches, stoppant la carrière de bon nombre de navires tel que le Kroman.
Encore quelques vestiges peuvent apparaître aux plongeurs, mais rares sont ceux qui savent où chercher…
Le lieu de reproduction des labres, rougets, lièvres de mer, bars et parfois dorades.
Épave du Princesse Irène, dans le grand trou au nord du chenal de Saint-Nazaire, images de 1972, trouvées sur les articles de Ouest France de l’époque.
Ce tanker Grec a explosé, suite à la rencontre d’un éclair qui a suivi le nuage de gaz qui s’échappait des cuves lors du remplissage de celles-ci pour alourdir le navire en vue de son départ, pour traverser l’orage.
6 morts à déplorer. 3 à bord, 3 sur terre. Le souffle a fait exploser les vitres à 2kms et ressenti jusqu’à 15kms.
L’épave repose sur un fond de 70m et remonte jusqu’à 52m.
Epave allemande.
62 mètres de long, 9 de large, il repose par 60m de fond, sur le sable.
Il faisait partie d’un convoi (4121) quittant Saint Nazaire (M486 – M263 – V414 – Otto – Hoheweg – SG3, seul navire de combat, et un caboteur) dans la nuit du 5 au 6 août 1944.
Les alliés, “force 26” anglo-canadienne, s’imposent entre le convoi et l’Île d’Yeu. Les allemands ne sont pas encore au courant mais ils vont entrer en enfer en entrant dans la zone de feu d’un croiseur et de quatre destroyers.
Il aura fallu 15 minutes pour couler 6 des 7 navires allemands. Seul le SG3 arrive à rejoindre l’entrée du port des Sables d’Olonne où il sera retrouvé par la RAF (Royal Air Force).
Le convoi transportait des soldats, des femmes et du matériel, pas de survivant.
Coulé tout comme le M486 lors de l’opération Kinetic dans la nuit du 5 au 6 août 1944.
Long d’un peu plus de 60m. Équipé de plusieurs moyens d’attaque/défense (mitrailleuses à la timonerie, deux canons à la proue, 2 canons à la poupe…) mais rien pour contrer le feu Kinetic.
Il sombre dans les 15 minutes de combat unilatéral.
Ancien Sachsen Wald. Ancien chalutier de 57 mètres de long, construit en 1939. Il est enrôlé par la Marine Allemande (Kriegsmarine) au début de l’année 1940.
Il fait parti du convoi 4121 et disparaît comme les M486 et M263 dans la nuit du 5 au 6 août 1944, lors de l’opération Kinetic.
Rapport de force inégal lors de l’Opération Kinetic lancée par les alliés. Lors de la nuit du 5 août 1944, il aura fallu 15 minutes pour éliminer le convoi 4121. Seul le SG3 parvient à gagner la côte des Sables d’Olonne.
Sous-marin allemand posé à 54m de profondeur. 67 mètres de long, 6m de diamètre.
Armé de
Quelques mines (entre 26 et 39 selon le type).
Lancé le 5 mai 1943 pour sa formation, il quitte Kiel le 25 novembre 1943 pour sa première campagne avec d’autre U-boots, il ne fera aucune victime.
2nde campagne en solitaire au large de Saint Nazaire du 20 au 25 mars pas de victime. Il aura passé 72 jours en mer au total.
Il fait surface le 25 mars au large de l’Île d’Yeu pour rejoindre 2 dragueurs de mines et 1 destroyer.
Mais les services britanniques ont intercepté le message et l’ont décodé.
À 9h20, 1 escadron de 2 “tsé-tsé” – Mosquito Mk FB XVIII – armés de canon de 57mm, et 4 mosquito d’escorte de la RAF, tombent sur le convoi.
Le U est la cible prioritaire des tsé-tsé. Il ne peut plus plonger par manque de profondeur, il tente donc de zigzaguer, mais les obus perforants atteignent le kiosque, la passerelle et la coque. Après 10 minutes, le U commence à couler. À 9h40, des vapeurs de chlore forcent l’évacuation des hommes, le U coule par l’arrière.
Il aura fallu 6 passages aux mosquitos mais l’objectif est atteint.
4 morts, 3 blessés. 49 membres d’équipage.
Après recherches, ce navire est le seul à s’être enfoncé dans l’océan sur le flanc. Il y a donc de grandes chances que l’air se soit déplacé à la quille lors de sa descente sur son lieu de repos. Pour ma part, je pense que son point n’est autre que le site que l’on connaît sous “tas de sable”, ou SN1-C. Épave complètement retournée et dont la proue est séparée d’environ 50m du reste de la carcasse. Mais ce n’est qu’une réflexion personnelle.
L’Estrellano est lancé en 1910 en Angleterre. Il faisait 70m de long, 10m de large et 6m de haut. Il était équipé d’un canon de 76mm à la poupe
Il est torpillé par l’UC-71 le 31 octobre 1917 pendant la nuit alors qu’il faisait partie d’un convoi de 9 navires.
Il emporte avec lui 3 membres d’équipages, tués lors de l’explosion.
Son premier nom était le Corso, vapeur britannique mis à l’eau en 1900, il faisait environ 83m de long, 12m de large et près de 18m de haut. Équipé d’un canon de 47mm à l’arrière.
Torpillé en soirée près de la bouée SN1 par le UC21 le 15 mars 1917, il emporte 12 vies avec lui. Actuellement posé sur le sable à 45m.
Pas de photo du bâtiment…
Il emporte avec lui 3 membres d’équipages, tués lors de l’explosion.
Pour moi, il s’agirait de l’épave située à SN1-B.
Construit en 1892 à Sunderland, il faisait 100m de long, pour 12 m de large. 1 machine pour 3 chaudières.
Le navire disparaît le 3 mai 1917 avec 1 victime. C’est le UC 61 qui l’enverra par le fond. Le sous marin fait surface et commence à tirer au canon sur le navire. La seule victime de ce naufrage est tuée par les tirs.
Les allemands le firent sombrer en le chargeant d’explosifs.
Le Savio (ex Discovery), 1 des quatre navires coulés proche de la bouée SN1… Problème, on ne sait pas vraiment qui est qui…
Il est construit en 1888 à Sunderland sous le nom Discovery, fait 87 mètres de long et près de 12 mètres de large. Il est racheté par un groupe italien en 1912 pour devenir le Savio. Il termine sa vie maritime, seul sur la route de Glasgow à Gênes le 23 avril 1917 à 8h30 avec 3000 tonnes de charbon à son bord, coulé par l’ UC36 par charges explosives. Aucune victime.
Est-ce SN1 A ?
Navire reposant sur 29 mètres de fond.
Pour l’aspect historique :
Construit en 1891, 96 mètres de long pour 12 mètres de large.
Retenu dans le port de Marseille depuis janvier 1917 par les alliés (blocus à la Grèce, pays neutre), il peut prendre la mer en mars.
Il quitte l’Algérie le 14 juin 1917 et doit rejoindre l’Angleterre avec 23 hommes à bord.
Le 17 juin, il rejoint le convoi 430 escorté de 3 patrouilleurs dans la région de Saint Jean de Luz.
Dans la nuit du 28 au 29 juin, le capitaine Sillinos prend la décision de passer à l’ouest de l’île d’Yeu (tirant d’eau de 6,70m jugé trop important pour passer par l’est).
Mais à environ 1/2 mile sur tribord, le UC-61 (qui s’échoua 1 mois plus tard à Wissant) commence à tirer ses obus de 100mm. Le Driskos amorce sa descente par la proue ; 15 obus l’atteignent en 25 minutes, dont 1 sur la mise à l’eau d’une chaloupe qui touche 4 hommes. A 6h55 il disparaît de la surface, 1 victime (chauffeur).
L’Aube repose sur un fond de 20 mètres.
80m de long pour près de 12m de large. Lancé en 1916, il fût coulé par le UC71 vers 23h00 le 3 août 1917 (1 victime). Le UC71 emmena le Cairnstrath 1 heure plus tard par le fond.
Navire reposant à 30m de fond proche de la bouée SN2 (chenal de Saint Nazaire), torpillé le 23 mai 1917 par le sous-marin UC21. 4 marins emportés avec lui.
114m de long, 16m de large, 7m de creux. Seul navire livré sur une commande de 5 vapeurs à cause de la période (1ère Guerre Mondiale), la compagnie Francaise d’Orbigny possède deux autres bateaux (le “Vosges” échoué en 1914 et le “Meuse” torpillé en 1917).
Marne est lancé le 23 juin 1917, 1 canon (90mm) à la proue, un second (90mm) à la poupe.
Après 5 jours en mer, il est à la tête d’un convoi de 7 navires et 2 patrouilleurs en direction de Quiberon, et est torpillé à 22h25 par le UC-61.
Touché en plein milieu (niveau de la chaufferie tribord), il finira par s’enfoncer par la proue, la poupe hors d’eau, emportant 10 hommes au fond. Les 28 rescapés seront récupérés par les chalutiers armés du convoi.
Epave a 31m dans le chenal de St Nazaire.
Pour celles et ceux qui l’ignorent, un des plus grands drames maritime au monde.
Epave d’un cargo norvégien sans aucune victime. Le navire fût coulé par les tirs d’un sous-marin allemand. Le capitaine a pris la décision de quitter le navire à l’opposé des tirs pour sauver son équipage avec les chaloupes.
Accessible sur un fond de 23 mètres.
Le 13 octobre 1910, il quitte Pauillac à destination de Saint-Nazaire avec un chargement de fonte et de vin, sous le commandement du capitaine Thomas Palvadeau avec un équipage de 25 hommes. A minuit, il double l’île d’Yeu et à une heure du matin, il embarque aux Boeufs, le pilote de Saint-Nazaire, Pichon. Le temps est clair, la mer est houleuse à cause d’une forte brise ENE.
Vers deux heures et demie, alors qu’il est par le travers du phare du pilier, il aperçoit un vapeur qui vient sur lui. Le capitaine lance alors un coup bref de sirène pour annoncer qu’il vient sur tribord. Le vapeur ne répond pas aux appels et au troisième signal, il aborde par le travers bâbord le VILLE DE ROCHEFORT, ouvrant une énorme brèche dessus et au-dessous de la flottaison. Le capitaine Palvadeau ordonne immédiatement la mise à l’eau des canots, mais son navire coule en moins de cinq minutes.
Le vapeur abordeur est l’anglais PEVERIL de Glascow (Capitaine William McCone), navire de 95 mètres, chargé de vins de Bordeaux. il recueille les rescapés et les conduit à Saint-Nazaire.
Navire transportant du minerai de charbon (encore visible au fond).
Epave qui repose sur 12m en moyenne au Nord-Ouest de l’île du Pilier.
Mis à l’eau en 1912 à Sunderland sous le nom MELTON, ce navire à vapeur naviguera sous pavillon anglais (MELTON puis GLYNYMEL), grec (NICOLAOS PITTAS en 1933 puis AGHIOS SPYRIDON en 1936) et enfin polonais en 1939 (KROMAN).
Il survécu aux deux guerres mondiales auquelles il aura participé (Angleterre, Maroc, Islande et enfin Afrique du Nord), le Kroman clôture son histoire par temps brumeux dans les roches du Pilier le 14 novembre 1945 avec son fret à bord alors qu’il se dirigeait vers Nantes.
Il habrite depuis, congres et homards impressionnant toujours nos plongeurs novices et confirmés.
L’Aquarium aussi appelé Roche des Sécé.
Pyramide de blocs rocheux, entourée de sable. Fond à 21 mètres, tête de la pyramide à 15m.
On y trouve toute la flore et la faune sous-marine de la côte.
Vapeur britannique de 85m de long, 11m de large sorti en 1888 des chantiers. Il navigue au large de Noirmoutier dans la nuit du 3 au 4 août 1917 en convoi, chargé de minerai de fer. Mais dans la même nuit, après avoir coulé l’Aube un peu plus tôt, le UC-71 torpille le Cairnstrath sur son flanc, emmenant immédiatement 21 des 22 marins à son bord. Le seul rescapé est récupéré terrorisé et en hypothermie.
Une bien belle épave équipée d’un canon à la poupe, et d’obus de 100mm environ. Ceux-ci ont disparus entre 2018 et 2019… encore merci aux ferrailleurs (PS : faites gaffe les gars un jour le vase vous sautera à la tête.) Il repose sur un fond de 26m